La grande Corniche

Pour certains il fut occupé dès le néolithique. Transformé en éperon barré, à plus de 560m d'altitude face à la mer, il était difficiement prenable.Vers 200 avant JC, les ligures s'y élevèrent un castellaras, ensemble de cases en pierre sèches entourées d'une enceinte continue, servant de refuge pour les pasteurs et leurs troupeaux. Au Ie siècle de notre ère, il est transforné en oppidum, peut-être place forte pour surveiller la voie héracléenne reliant Rome à L'Espagne, mais surtout un lieu d'habitat et d'artisanat important. Le mont Bastide, certainement l'Avisio de l'époque romaine sera occupé jusqu'à la fin du IIIsiècle après JC, date à laquelle les garnisons romaines l'abandonneront au pofit de Cemeleum ou Cimiez dans l'actuelle ville de Nice.

Parc de la Revère

Une vocation militaire permit de conserver un aspect naturel à ces lieux qui offrent une vision circulaire sur l'ensemble du département. L'ensemble du parc se développe sur des plateaux calcaires bordées de falaises appelées "baous". C'est l'une des dernières zone possédant une végétation catactéristique des écosystèmes des Alpes Maritimes. On y recense 450 espèces de végétaux. Ravagé par le terrible incendie de 1986, il a bénéficié d'actions importantes de reboisement. C'est également un site d'observation de l'avifaune. On y trouve notamment les grands rapaces (tels que grands ducs, hibous, aigles) mais aussi sangliers, lapins, blaireaux et renards. Des tables et bancs sont installés au départ et le long du chemin de la Forna, pour le plus grand plaisir des visiteurs.

voir le Site officiel du Parc de la Revère Conseil Général

Forts de la Revère et de la Drette

Au XIX e siècle, la position statégique remarquable du site a conduit les autorités miliaires à faire bâtir des installations défensives. Les forts de la Revère et de la Drète ont été construits en 1870, pour la protection de Nice, avec des pierres de taille provenant des anciennes fortifications ligures. Armés de puissantes pièces d'artillerie, ils possédaient de nombreuses poudrières disséminées sur le plateau. Si le fort de la Drète avait pour mission le contrôle de la voie d'invasion du Paillon et du Col de Tende , son armement en 1910 se composait de 16 canons. Le fort de la Revère juché sur la crète du Mont Campi avait double vue, mer et vallée de Laguet et Paillon. Quant'à son armenent il se composait de 16 canons et 4 mortiers lisses, tandis que 3 batteries annexes dépendaient de l'ouvrage, dont la Calanca où se trouve l'Astrorama aujourd'hui.

Table d'Orientation

Située au sommet d'une petite tour génoise reconstituée, elle consacre la position géographique privilégiée du parc. Pour y accéder, prendre au démarrage de la piste de la Forna, le chemin qui remonte sur la gauche. La revère, ce bèlvédère naturel offre une vision privilégiée depuis la Côte jusqu'aux sommets du Mercantour.

Maison de la Nature

Deux expositions permanentes, l'une sur la géologie du plateau et le système karstique, l'autre sur la faune, la flore et les paysages méditerranéens. Ces expositions sont réalisées avec le concours du Muséum d'Histoire naturelle de Nice.

La Maison de la Nature est ouverte tous les jours (sauf le lundi) de 10h00 à 12h00 et de 14h00 à 17h30. Accès gratuit. Tel.: 04 89 04 54 80

Sentier de la Nature

Une heure de promenade le long du sentier nature vous fera découvrir dans un site rupestre la flore méditerranéenne caractéristique et les différentes formes de la géologie du calcaire. On y découvre une cinquantaine de plantes courantes, identifiées par des panonceaux. Des plaques illustrées décrivent les principales curiosités géologiques. Le sentier nature traverse un environnement très minéral où l'eau a intensément sculpté la roche et dégagé des formes caractéristiques: gouffres, dolines, lapiaz. Des tables d'interprétation du paysage permettent de comprendre et d'observer la nature sur place. L'aspect de cette balade, agréable toute l'année, change au fil des saisons.

Aven du Simboula

Au voisinage de la maison de la nature, le gouffre du Simboula creusé par les infiltrations d'eau, présente une profondeur de 60m. A ce niveau il n'est pas encore possible de voir de véritable rivière souterraine, mais on peut découvrir une sucession de parties étroites et de puits spacieux qui en font une cavité aux formes très variées. La pratique de la spéologie dans ce gouffre se fait uniquement dans le cadre d'un club spécialisé.

Faune et flore

Un grand nombre d'espèces d'oiseaux nichent dans le parc, notamment des rapaces qui profitent des courants ascendants du relief côtier : hibous grands ducs aigles... On y rencontre également des oiseaux migrateurs tels que busards, circaètes, guêpiers d'Europe, faucons, pigeons ramiers. Les meilleurs périodes de passage se situent entre début mars et fin mai d'une part puis entre mi-septembre et mi-novembre d'autre part. On a enregistré par exemple près de 40000 pigeons ramiers en une journée d'octobre. Un animateur de la ligue pour la protection des oiseaux assure l'accueil du public et des ornithologues pendant certaines périodes. Ce parc constitue un des centres d'observations de l'avifaune. Des espèces rares d'insectes y sont recensés de même que sangliers blaireaux et renards. C'est enfin l'un des seuls sites d'Europe du lézard ocellé.

La LPO organise des observations d'oiseaux migrateurs jusqu'au 5 octobre.  http://www.lpo.fr

Association Planète Sciences

Découverte de l'environnement dans le parc.

Ateliers de découvertes, où l'animateur vous fait découvrir les secrets de la nature au travers d'expériences,de jeux et d'observations, avec du matériel mis à disposition.

Sorties de découvertes, d'une durée d'une heure, ces visites guidées mettent tous vos sens en éveil pour la découverte de la diversité et de la richesse des écosystèmes.

Sorties thématiques, plus techniques ces visites d'une durée de deux heures vous permettent d'approfondir vos connaissances sur des thèmes précis : le sol, l'eau, les champignons, les insectes, les oiseaux.

tel +33 (0)4.92.60.78.78  fax +33 (0)4.93.36.56.79                                                                                                        www.planete-sciences.org/mediterranee

Bibliographie :

Geist (Henri), "Le camps retranché de la Semboula (1744) de la guerre de la Succession d'Autriche", Archéam, n°8, 2000/01, pp pp28-38.

Ortholan (Henri), "Le système Séré de Rivières en 1914", 14-18, n°17, déc-janv2004, pp38-45.